Inauguration du nouveau couvent de S. Francesco ad Coenaculum

Giacomo Pizzi5 novembre 2014

Commencés en mars 2012, les travaux de restructurations ont occupés pendant plus de deux ans les ouvriers du bureau technique de la Custodie impliqués dans le projet “Jérusalem, Pierres de la Mémoire” de l’Association Pro Terra Sancta.

Dans un premier temps il a été prévu la restauration du couvent et des espaces attenant à la chapelle supérieure qui, en février 2013, a été réouverte aux pèlerins. Par la suite, les travaux se sont concentrés sur la chapelle inférieure, dédiée au Saint Esprit: celle-ci a été agrandie afin de pouvoir contenir un nombre plus important de pèlerins, elle a été embellie de vitraux artistiques, dessinés par le maitre de Palerme Michele Canzoneri et par un nouveau mobilier liturgique, créé par le même artiste. De plus, il a également été rendu possible l’accès à cette chapelle aux handicapés: le jardin du couvent a été complétement rénové, selon le projet de l’architecte Rossella Leone, femme de l’artiste Canzoneri, avec l’insertion d’une rampe qui relie la chapelle directement à l’entrée.

Dans la journée du dimanche 12 octobre le complexe entier a été finalement inauguré, avec une célébration eucharistique présidée par Mons. José Rodriguez Carballo ofm et la présence de Mons. Giuseppe Lazzarotto, Nonce Apostolique en Israël et Délégué Apostolique à Jérusalem et en Palestine, le Custode de Terre Sainte fra  Pierbattista Pizzaballa, le Vicaire général émérite Mons. Kamal Batish et beaucoup d’autres célébrants. Tous les conviés ont exprimés leur admiration pour les résultats des opérations de restauration et le Bureau Technique ainsi que les ouvriers ayant intervenu dans les travaux ont été remerciés.

Le couvent de S. Francesco ad Coenaculum prend place sur le mont Sion, dans les environs du lieu où l’on se souvient de la Dernier Cène et où, au XIV siècles, les frères mineurs ont édifié le premier couvent dans la ville de Jérusalem. Eloignés par les Turcs il y a presque deux siècles, les franciscains n’ont jamais pu y retourner et en 1936 ont inauguré un nouveau couvent, à une petite dizaine de mètres de l’ancien.