« Une baguette de bois pour Capharnaüm » dans la ville de Jésus

Giacomo Pizzi15 décembre 2010
caharnaum

L’idée est née il y a plus d’un an au moment de choisir un nouveau dallage à poser au centre du site archéologique de Capharnaüm, au milieu des fouilles de la Ville de Jésus, sur la rive du lac de Tibériade.  Dans cette zone gérée par des frères franciscains, le matériau approprié pour embellir le sentier fut vite choisi, grâce à un accord entre la Custodie de Terre Sainte, la Province de Trente et la Coopérative de la commune d’Albiano (TN, Italie): le porphyre du Trentin.

Et, en attendant que dalles et cubes – deux mille cinq cent mètres carrés d’or rouge seront utilisés pour le nouveau dallage à l’intérieur de la zone archéologique rénovée – rejoignent la Terre Sainte, père Pietro Kaswalder, franciscain de la Custodie, originaire de Roverè della Luna, dans le Trentin (Italie) justement, a lancé une nouvelle initiative. Après le porphyre du Trentin, le bois du Haut-Adige. « Une fois les pierres posées, nous pourrons passer à la seconde phase de l’opération, du bois provenant du Haut-Adige », explique père Kaswalder. La récolte de fonds a, en fait, déjà commencé l’été dernier, sous le motto « Une baguette de bois pour Capharnaüm », en collaboration avec la Caisse Rurale de la Région et grâce à la disponibilité de l’architecte Pedri di Salorno. Cette récolte est justement destinée à financer, à l’intérieur de ce site archéologique, quelques passerelles en bois qui permettront aux nombreux pélerins visitant le site chaque année d’accéder aux vestiges de la ville de Jésus.

Nous sommes à présent à quelques semaines de l’arrivée du porphyre et à quelques mois de l’obtention définitive des permis qui débloqueront le début des travaux. Le projet de Capharnaüm, promu par l’ATS pro Terra Sancta, l’ONG de la Custodie de Terre Sainte, a besoin d’une vaste intervention de récupération, se référant à un programme de culture générale lancé par la Custodie de Terre Sainte pour promouvoir une connaissance documentée de l’histoire de la chrétienté en Terre Sainte et informer sur l’expérience de la présence franciscaine et sur l’oeuvre actuellement réalisée par la Custodie, pas seulement à Capharnaüm, mais aussi à Jérusalem et à Nazareth.