Bethléem : un avenir et une espérance pour les enfants en difficulté

Giacomo Pizzi18 décembre 2012

La ville de Bethléem, située sur le territoire de l’Autorité palestinienne, a pu jouir jusqu’à l’an 2 000 d’un certain niveau de bien-être grâce aux activités liées au tourisme et aux possibilités de travail dans la Jérusalem voisine, et plus généralement sur le territoire israélien. L’explosion de la deuxième Intifada et son aggravation progressive ont conduit à une fermeture quasi totale de la circulation vers le territoire israélien et à une diminution importante des activités touristiques. Les possibilités de travail au-delà des murs dans lesquels la ville a été enfermée sont désormais presque inexistantes ; tandis qu’à l’intérieur elles sont rares et irrégulières, étant donné les difficultés économiques de presque toutes les familles.

Avec le soutien de beaucoup de petits donateurs, ATS pro Terra Sancta s’attaque aux difficultés de beaucoup de familles, qu’elle aide à surmonter les difficultés de leurs enfants. Les problèmes des familles sont de différentes natures : certaines ont des ennuis économiques, d’autres des problèmes sociaux, et toutes ces difficultés se répercutent sur les enfants. Avec le Franciscan Social Service Office, ATS pro Terra Sancta veut aider de nombreuses familles dans le besoin de Bethléem à affronter les difficultés et à garantir à leurs enfants une espérance pour l’avenir.

Voici l’histoire de deux enfants soutenus par le biais des programmes d’assistance sociale et de soutien scolaire, coordonnés par le FSSO avec le soutien d’ATS pro Terra Sancta :

Nizar a neuf ans et vient d’une famille très nombreuse. Sa matière préférée à l’école est l’arabe, tandis qu’il a quelques difficultés à étudier et à obtenir de bonnes notes en anglais. À la maison, il aide toujours ses plus petits frères et sœurs à faire leurs devoirs et il cherche à se rendre le plus utile possible. Sa famille vit exclusivement de la providence puisque son père Salem a eu un accident et n’est plus en état de travailler, et sa mère Layal n’a pu trouver aucun travail, devant s’occuper de son mari. Leur logement est très pauvre : certaines chambres n’ont pas de fenêtre, et ils se chauffent avec un poêle à gaz, à la fois dangereux et très onéreux pour eux, qui arrivent à peine à nourrir leurs enfants. La communauté chrétienne s’est rapprochée d’eux, ces dernières années, pour tenter de les aider et de leur fournir le strict nécessaire pour vivre, mais pour Layal et Salem il est vraiment humiliant de ne pas être en mesure de s’occuper de leurs enfants.

Husam a six ans. À deux ans déjà, il était orphelin de mère, décédée après un long combat contre la maladie. L’enfant est demeuré avec son père Johnny, un homme âgé qui s’est retrouvé responsable de deux enfants en bas âge. Leur père ne réussissant pas à s’occuper d’eux, peu de temps après Husam et sa sœur ont été confiés à une congrégation de sœurs de Bethléem, qui s’occupent d’enfants orphelins. Toujours le sourire aux lèvres, Husam est très content d’aller à l’école. Sa matière préférée est le dessin, mais il a des problèmes en italien, même si son fort caractère et l’aide de ses camarades et des enseignants lui permettront de surmonter cette difficulté.

C’est uniquement grâce à l’aide et au soutien des nombreux amis pro Terra Sancta que Nizam, Husam et beaucoup d’enfants et de jeunes comme eux pourront continuer leur scolarité et affronter avec sérénité et espérance les difficultés qu’ils rencontrent dans leurs familles.

À l’approche de Noël, soutenez les enfants et les jeunes familles de Bethléem : participez à la campagne « À Noël, revenons aux origines » !