De la Terre Sainte à Milan, une passion contagieuse pour la beauté et la conservation

Giacomo Pizzi11 avril 2017

« Des gens magnifiques! Cette équité et cette sérénité ne sont pas faciles à  maintenir dans cette terre de conflits! ». Le professeur de l’Institut Salvador Allende de Milan commente ainsi, une fois les cours sur les mosaïques en Palestine et sur l’histoire du Mosaic Centre de Jericho terminés. « Je connais ces terres », elle continue, « car j’ai travaillé comme archéologue en Terre Sainte…».

La présentation concerne les œuvres d’art plus célèbres de cette terre vues par les événements du Mosaic Centre, l’ONG qui est censée éduquer les jeunes qui étudient la préservation du patrimoine artistique de la Terre Sainte. Osama Hamdan, professeur à l’Université Al-Quds et directeur du Mosaic Centre de Jéricho, et Carla Benelli, coordinatrice des projets culturels d’ATS, parlent. 150 étudiants de l’institut les écoutent, en silence. Ils sont concentrés et fascinés par l’histoire de cette Terre magnifique.

Une succession d’images et de noms de lieux historiques partie d’une culture commune. Une succession d’histoires, celles des jeunes du Mosaic Centre de Jéricho qui apprennent une nouvelle profession en découvrant l’immensité de leur patrimoine.

Mais on ne parle pas que d’histoire. La passion et les idéaux, souvent oubliés, sont au cœur des discours de Osama et Carla: la beauté, suivre ce qu’on aime, l’être partie du monde, responsables de tout ce qui nous entoure. C’est ce qui frappe les étudiants et les professeurs de l’institut. Un autre professeur nous dit: « ces gens sont capables de nous transmettre la passion pour leur travail. Il s’agit d’un témoignage important qui nous apprend à construite la paix d’une manière nouvelle et différente. Magnifique! »

De là est partie l’idée de commencer une relation entre école et Mosaic Centre de Jéricho, afin que cette rencontre ne s’agisse pas seulement d’un bon moment mais d’une occasion pour aider et s’aider dans la construction du futur.