En souvenir de père Michele Piccirillo : présentation d’un nouveau livre à la mémoire de l’archéologue
Trois années après le décès de père Michele Piccirillo, amis et collaborateurs ont voulu le remémorer en présentant le livre “In Memoriam : Frère Michele Piccirillo, ofm (1944-2008). Celebrating his Life and Work “, le 2 novembre dernier à l’American Center of Oriental Research (ACOR) d’Amman en Jordanie, en collaboration avec l’Institut franciscain du Mont Nébo.
De nombreuses personnes ont participé à la présentation du livre : Carla Benelli et Osama Hamdan, tous deux collaborateurs de l’ATS pro Terra Sancta, ainsi que Rosario Pierri au nom du Studium Biblicum Franciscanum, entre autres.
Le texte, produit par les spécialistes Claudine Dauphin et Basema Hamarneh, reccueille une série de témoignages sur les divers champs d’interventions de père Piccirillo, de l’archéologie byzantine à l’archéologie islamique, des mosaïques à l’épigraphie, de la restauration à la muséologie, de l’histoire à la géographie biblique, écrits dans les quatre langues qu’il utilisait quotidiennement : l’italien, le français, l’anglais et l’arabe.
Père Michele a dédié sa vie à l’étude de la Terre Sainte : excellent archéologue, « il déchiffrait l’archéologie en tenant à la main ces Evangiles sur lesquels il avait parié sa vie » (Osservatore Romano, 20/10/2011). Le texte veut rappeler les activités commencées durant son apostolat, tout en en soulignant leur nombre. Sans aucun doute, la disparition de père Michele Piccirillo a laissé un grand vide et un certain désarroi, mais ce qu’il a semé se poursuit encore et est approfondi par ses amis et collègues. Juste pour donner quelques exemples : les activités en Jordanie, parmi lesquelles les fouilles à Madaba et au Mont Nébo ainsi que la restauration et la couverture du mémorial de Moïse ; les travaux de conservation dans le village de Sébaste, près de la ville de Naplouse ; la mise en place et le développement de l’artisanat de la mosaïque à Jéricho et de la nacre à Bethléem.
L’ATS pro Terra Sancta, en mémoire à père Michele, continue de soutenir de nombreux projets qu’il a voulus et initiés, par exemple les travaux de conservation et de valorisation du village de Sabastiya et la formation de mosaïcistes et de restaurateurs à Jéricho et à Jérusalem Est.
Pour en apprendre plus (en italian) sur père Michele Piccirillo et sur la nouvelle publication, venez visiter l’“Osservatore Romano”.
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