L’Avent a commencé : un espoir pour les enfants qui naissent aujourd’hui à Bethléem

Giacomo Pizzi9 décembre 2013

Dimanche 1 decembre a marqué le début de l’Avent et à Bethléem, et après la messe solennelle ils étaient nombreux à admirer l’installation du grand arbre qui illuminera la place de la Mangeoire, jusqu’à Noël. À cette période de l’année, la ville palestinienne se remplit de fête, de joie et de personnes qui viennent y revivre le moment qui changea le cours de l’humanité : Bethléem, dans l’esprit de tous, est le lieu où Dieu s’est fait enfant.

Et pourtant, ils sont peu nombreux à s’intéresser à la situation dans laquelle vivent les habitants actuels de la ville. Les difficultés sont nombreuses, et ce sont surtout les plus faibles, les enfants, qui font les frais d’un système social extrêmement fragile. Naître à Bethléem aujourd’hui signifie voir le jour dans une terre difficile, marquée par les souffrances et la pauvreté, surtout pour les plus petits. La communauté chrétienne se réduit d’année en année, de plus en plus de personnes sont contraintes d’émigrer, et ceux qui restent peinent à s’occuper de leurs enfants, à en prendre soin ou à les scolariser.

Gardiens des Lieux saints depuis plus de sept siècles, les frères franciscains sont aussi les gardiens des « pierres vivantes » de la chrétienté, surtout les plus faibles et les plus fragiles. Et ils sont nombreux les enfants de Bethléem auxquels les frères tendent la main, des enfants qui sans ce soutien n’auraient aucune espérance, comme Samer et Youssef.

Samer et Youssef sont deux frères qui habitent dans une petite maison proche de l’église de la Nativité. Leur père ne trouve que des emplois précaires et mal payés, et leur mère souffre du cancer. Le système sanitaire public est malheureusement insuffisant et le coût des hôpitaux privés est prohibitif pour les familles pauvres. Ainsi, jusqu’à récemment, le peu d’argent que gagnait le père était dépensé en médicaments. Samer et Youssef n’avaient même pas de quoi manger chaque jour, et n’allaient pas non plus à l’école.

C’est désormais le cas depuis que les frères franciscains accueillent les deux frères dans une des écoles qu’ils gèrent à Bethléem. Ils ont aussi fait en sorte que leur maman soit correctement prise en charge et veillent à ce que leur famille ait de quoi manger et possède l’indispensable pour tenir le coup. Ils ont ouvert les bras à ces deux enfants pour qu’ils puissent avoir un avenir. Ils font la même chose avec de nombreux autres enfants en difficulté de Bethléem, pour assurer leur éducation, des repas quotidiens, une assistance médicale et un quotidien plus serein.

Grâce à la campagne lancée par ATS pro Terra Sancta intitulée « À Noël, revenons aux origines », vous pouvez soutenir cette œuvre de charité en aidant concrètement un ou plusieurs enfants, leurs familles et par là même toute la communauté qui vit aujourd’hui dans la ville où Jésus est né.

Découvrez comment votre aide peut se transformer en vêtements, lait, participations à des frais de scolarité, appareils auditifs, médicaments et soins pour ceux qui en ont besoin. 

À NOËL, CHOISISSEZ DE SOUTENIR CEUX QUI S’OCCUPENT DE CONSTRUIRE LA PAIX DANS UNE TERRE QUI EST UN CARREFOUR D’AMOUR, DE SERVICE ET DE NÉCESSITÉ.