Le concert “Non Nobis” à Notre Dame

Giacomo Pizzi7 janvier 2011

Grand succès pour ce concert exclusif, ayant comme protagonistes l’Académie des Opéras et le choeur Magnificat de la Custodie de Terre Sainte, et qui s’est tenu le 23 décembre à Notre Dame de Jérusalem. L’événement, promu par l’ATS pro Terra Sancta et Syncre srl, prévoit une seconde manifestation d’excellence qui se déroulera à l’occasion de la messe de minuit de Noël en la Basilique de la Nativité de Bethléem: en effet, l’Académie des Opéras, accompagnera musicalement la Sainte Messe.

Vous trouverez ci-dessous le message d’ouverture prononcé par les organisateurs lors du concert tenu à Jérusalem.

“Chers pères, chères soeurs, mesdames et messieurs, chers invités,

merci d’être là ce soir.

Permettez-moi de prendre quelques minutes de votre temps avant de laisser la place à la musique pour vous présenter le geste que nous sommes sur le point d’accomplir.

Non Nobis, voici le titre du projet musical qui se jouera ici ce soir, et demain à Bethléem, pour accompagner la messe qui célèbre la venue du Seigneur.

Non Nobis Domine sed Nomini Tuo da gloriam

C’est sur ces paroles, attribuées à un chant si cher à Don Luigi Giussani, fondateur du mouvement de Communion et de Libération, et grand passionné de musique, que s’ouvre le psaume 115.

Je cite quelques paroles de l’homélie prononcée lors de ses funérailles, le 24 février 2005, par le – en ce temps-là – cardinal Ratzinger, aujourd’hui Pape Bénédicte XVI : Don Giussani a grandi dans une maison – comme il le disait lui-même – pauvre de pain, mais riche de musique, et depuis le début, il était touché, ou plutôt, blessé par le désir de beauté, ne se contentant pas d’une beauté quelconque, d’une beauté banale : il cherchait la Beauté elle-même, la Beauté infinie; c’est ainsi qu’il a trouvé le Christ, et dans le Christ la vraie beauté, la route de la vie, la vraie joie.

Le concert de ce soir fait partie d’un parcours idéal commencé en 2006 avec l’exécution du requiem de Mozart justement pour honorer le premier anniversaire de la disparition de Don Giussani.

L’orchestre est composé de musiciens provenant d’orchestres italiens et internationaux de prestige, né pour partager des moments de “beauté sonore de tous temps”, vu que la musique est une des modalités les plus efficaces pour répondre au désir de beau et d’infini.

Depuis 2006, l’orchestre a organisé et exécuté de nombreux concerts, parmi lesquels, en tant que premier orchestre au monde, quelques concerts de musique sacrée sur les Flèches du Dôme de Milan

Les amis du Magnificat, après avoir écouté un concert sur les flèches ont voulu y présenter le musicien de la Custodie Père Armando Pierucci, qui, à 5h30 tous les matins depuis 26 ans, joue de l’orgue pendant la messe au Saint Sépulcre. (que le révérend père me corrige si je me trompe)

C’est lui, qui, par amour de la musique et en accord avec le Père Custode nous a invités à accompagner la messe de la nuit de Noël à Bethléem, messe composée par lui-même et le choeur du Magnificat, l’école de Musique de la Custodie, qu’il a fondée et qu’il dirige.

Et maintenant les remerciements:

notre dameMes premiers remerciements vont aux quelques amis ici présents, qui, d’Italie, avec leurs donations, ont permis de soutenir les coûts de ce voyage.

Merci aux musiciens, aux choristes et à leurs familles, qui ont renoncé à célébrer Noël en famille pour être avec nous ce soir.

Merci au Père John Solana des Légionaires du Christ, qui nous a gracieusement accordé l’église de cet imposant complexe pontifical pour le concert de ce soir.

Merci à l’ATS Pro Terra Sancta, qui, avec le dévouement de Tommaso Saltini et de ses collègues ici-bas nous a aidés à surmonter la distance et les difficultés.

Merci à Mr. Mario Mauro, parlementaire européen parmi nous ce soir, qui se bat depuis des années pour la défense des valeurs chrétiennes dans le monde.

Merci au Père Armando Pierucci d’avoir osé l’improbable, au Père Custode et à tous leurs confrères, vous qui, sans interruption depuis les années 1200 offrez en sacrifice votre vie pour veiller sur les lieux où, il y a deux mille ans, est né, a vécu, est mort et ressuscité Jésus de Nazareth, qui se trouve parmi nous sous la forme d’un pain dans ce tabernacle. C’est à vous que ce concert est dédié, notre cadeau de Noël.

Et un grand merci à vous, chers invités, qui à la fin du concert pourrez acheter au banquet au fond de l’église quelques souvenirs de la Custodie ou laisser une offrande pour le bénéfice des oeuvres de la Custodie de Terre Sainte.

Je termine, en passant la parole à la musique avec le souhait que l’amitié née cette année entre l’Académie des Opéras et la Custodie de Terre Sainte puisse, avec l’aide de la Sainte Vierge, continuer dans le futur en valorisant la musique comme instrument pour rapprocher tous les coeurs de la source de la Beauté Infinie.”

Principales informations sur le projet: Non nobis: Noël en Terre Sainte