L’île de Chypre-le Pape y rend visite

Giacomo Pizzi28 mai 2010

En 1219 le bateau portant François d’Assise vers Damietta (l’Égypte) a atterrit sur la côte de l’île. Selon la légende, il a laissé deux moines sur l’île. Dans un pays avec une écrasante majorité d’orthodoxes, on anticipe avidement sa nature œcuménique de cette visite. Le Pape a été invité par le président Dimitri Christofias et par l’archevêque orthodoxe du Chypre, Chryosostomos II.

Aujourd’hui la minorité catholique est composée de 10.000 croyants de l’église maronite et environ de 30.000 fidèles latins. Seulement 1000 parmi eux sont les chypriotes indigènes ; les restes sont des étrangers. Certaines sont des européens et beaucoup d’eux sont des ouvriers immigrés provisoires, surtout des Philippines, du Sri Lanka et de l’Inde, mais aussi du Cameroun, du Nigéria, du Bangladesh et du Pakistan.

Les latins en Chypre sont sous l’autorité pastorale du patriarche latin à Jérusalem. Son vicaire ici est un moine mineur, Père Umberto Barato, qui est aussi commissionné par le papal Nuncio qui demeure à Jérusalem.

Les franciscains, qui sont chargés aussi d’un rôle laïc à Chypre, sont responsables pour trois sur quatre des paroisses latines sur l’île (Nicosia, Larnaca and Limassol) qui se préparent à la visite du Pape dans des façons diverses. La prière est le plus importante d’eux : à la fin de chaque cérémonie eucharistique et pendant l’heure quotidienne d’adoration eucharistique on fait une prière pour le Pape. On fait des efforts organisationnels à la visite. On met sur pied aussi un comité central qui coordonne dix délégations.

« J’éprouve le besoin de donner à nos fidèles des renseignements précis à propos la figure du Pape dans la religion catholique, les implications théologique de son ministère et aussi les différences entre notre religion et la religion orthodoxe en ce qui concerne son rôle. » s’explique Père Barato.

Il ne faut pas oublier que Benoît XVI, le premier Pape jamais de venir à l’île, rende visite au pays qui est divisé par un mur invisible mais néanmoins bien réel, qui sépare la République de Chypre (qui est partie de l’Union Européen depuis le 1er mai 2004) de la zone du nord de l’île, qui est dans les mains turcs depuis l’intervention militaire en 1974.

Le problème séculaire et difficile chypriote a touché à l’immense patrimoine chrétien culturel dans la zone du nord occupée, avec des centaines d’églises profanées ou abimées.

Mais le Chypre était aussi la terre d’apôtres. Paul y est venu pendant sa première expédition missionnaire, accompagné par Barnaba, un indigène de l’île. Les deux hommes ont atterri à Salamina et ils sont arrivés à Paphos après traversant l’île. La dernière ville et aussi la capitale Nicosia, seront deux escales du tour du Pape Benoît en suivant les traces de Paul.

En plus des grandes responsabilités pastorales et de la responsabilité de la préparation des sacrements, les moines franciscains de la Garde de la Terre Sainte sont particulièrement actifs en fournissant l’éducation chrétienne aux jeunes gens dans les écoles, des formations professionnelles aux immigrés et des soins sociaux aux gens les plus pauvres et aux personnes âgés. Ils organisent des activités diverses en collaborant avec les nonnes franciscaines du cœur sacré.