une maison pour alep

Une maison pour Alep

Giacomo Pizzi7 novembre 2017

« Cette nouvelle maison est une caresse de Dieu à ma vie » affirme continuellement Madame Mayada, soixante ans. Elle le dit lorsqu’elle nous accueille en serrant notre main avec ses deux mains et en se courbant un peu. Elle le répète pendant qu’elle nous conduit sur son balcon blanc, flambant neuf, pour nous montrer les décombres et les débris autour de la route qui passe sous son appartement : cela était la frontière entre Alep ouest, occupé par le gouvernement, et Alep est, la zone rouge contrôlée par les rebelles et par Al-Nusra.

« Le bombes ces jours-là tombaient comme grêle… et là-bas, exactement là-bas, les snipers de Daech se cachaient », continue Madame Mayada en indiquant les restes d’autres balcons et des trous où il y avait avant des portes et des fenêtres : « ils étaient nos voisins ». Donc, elle a décidé de se réfugier dans la partie ouest de la ville, avant d’etre submergée par les décombres. casa aleppo

Ensuite, à Décembre la ville a été libérée et on a commencé à parler de reconstruction, de renaissance. Grâce aux études des Franciscains, et avec le soutien d’Association Pro Terra Sancta, on a commencé à reconstruire certains appartements, où cela était possible. La maison de Mayada a été une des premières à être restaurée. Alors que le spectre de la guerre est encore répandu tout autour de la ville, son appartement blanc dans un océan de décombres apparait vraiment comme une « caresse de Dieu », au milieu de beaucoup de données inquiétantes de la ville.

Sur quatre millions d’habitants à Alep, trois ont quitté la ville pendant le conflit et s casa aleppo macerie eulement maintenant ils ont recommencé à retourner par à-coups, surtout les femmes, les personnes âgées et les enfants sont restées. Beaucoup d’hommes ont perdu leurs vies pendant les combats où ils luttent encore dans les rangs de l’armée d’Assad. Aussi Hussam, le fils de Mayada, combat. En outre, le taux de chômage est de 85% pendant que le 95% de familles vive en-dessous du seuil de pauvreté. Beaucoup de ces familles n’ont même pas une maison.

À Alep, les Franciscains, aidés par Association Pro Terra Sancta et par les nombreux supporteurs, ont déjà fait beaucoup. Et pourtant, seulement 10% des 900 requêtes d’aide pour la reconstruction des appartements et des maisons a été complété grâce aux actions des frères et avec le soutien de plusieurs amis et supporteurs.

Le prix pour la reconstruction d’un appartement varie de 2.000€ à 3.000€ et beaucoup doit être encore fait. Pour cette raison-là, ensemble à Mayada, sa fille et la communauté recueillie autour des frères de la Custodie de Terre Sainte, on vous demande fortement d’adhérer à la campagne « Une brique pour Alep », aufin de contribuer avec une offre même petite, à la reconstruction des maisons, pour apporter une petite « caresse d’espoir » aux familles d’Alep.

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