Urgence à Bethléem. Achat de médicaments et allocations familiales pour les personnes dans le besoin

Giacomo Pizzi29 décembre 2011

Lorsque nous pensons à Bethléem, la première chose qui nous vient à l’esprit est qu’il s’agit de l’endroit où Jésus est né. Nous pensons aux enfants qui sont nés et qui continuent de naître ici, sur une terre aussi sainte que difficile et pleine de contradictions. Pourtant, Bethléem est non seulement un lieu de naissance, mais aussi un lieu où les gens grandissent, deviennent adultes et, pourquoi pas, vieillissent.

À Bethléem, de nombreuses familles se retrouvent sans revenus, avec des problèmes graves et de nombreuses difficultés, non seulement pour prendre soin de leurs aînés, mais aussi pour s’occuper de leurs enfants. Cette situation est illustrée dans les histoires suivantes.

L. est une veuve de 72 ans, souffrant de problèmes cardiaques chroniques, qui s’occupe sur sa fille de 36 ans, handicapée mentale. Le Franciscan Social Service Office (FSSO) l’aide, en lui fournissant une allocation mensuelle pour l’achat de ses médicaments et de ceux de sa fille. L’assistance sociale du Franciscan Social Service Office a également réussi à obtenir une assurance médicale qui couvrira 90 % des frais de son opération du cœur.

L. est une veuve de 68 ans qui vit seule. Elle a trois filles mariées, mais qui ne travaillent pas. Aucun système de retraites n’existant dans le contexte palestinien, L. est seule et sans source de revenus. Le Franciscan Social Service Office (FSSO) couvre ses dépenses de médicaments et lui donne une petite allocation mensuelle lui permettant de s’acheter de quoi manger.

L. est une mère de trois enfants qui a été trahie et abandonnée par son mari. L. n’avait aucun revenu et ne savait pas comment s’occuper de ses enfants : désespérée, elle a tenté de mettre fin à ses jours plusieurs fois. Après avoir pris contact avec le Franciscan Social Service Office, avec l’aide d’un travailleur social, une petite aide économique lui a été proposée. Aujourd’hui, L. travaille comme secrétaire et reçoit un petit salaire. Elle a la possibilité de se distraire et de sortir de l’ambiance des tâches domestiques. Un petit pas pour recommencer à vivre.