
Alep : recoudrons-nous les blessures des petits syriens
Basel* se réveille chaque jour avec le cauchemar d’être frappé par un missile en Alep. Son père a été mutilé il y a trois années et à la place de la main et des jambes il a des prothèses. « Et puis il ne peut pas plus regarder – comme nous raconte le petit Basel – parce qu’il a perdu les yeux. Il est toujours énervé et quelque fois il me frappe… mais je le pardonne toujours, parce qu’il souffre beaucoup ».
Aida a 7 ans et une famille qui la guerre a détruite, comme leur maison. Elle a été abandonnée par ses parents et elle ne reçoit plus les attentions qu’une fille de cet âge mérite. Aida est timide, mais toutes les fois que sa maîtresse s’assoit à côté d’elle et lui enseigne à lire avec amour et attention, un sourire qui fait fondre le cœur s’ouvre sur son visage.
Ces sont trois des 150 enfants qui participent aux activités d’après école offres par les franciscains de la Custodie de Terre Sainte à Alep. La guerre a leur enlevé beaucoup, dans certains cas elle a enlevé tout. Ils sont vulnérables, sans défense, fragiles, avec des traumas psychologiques profonds. Ensemble à la Custodie, aussi Association Pro Terra Sancta veut intervenir, en particulier en situations si sinistrées, parce que les enfants sont l’avenir d’Alep.
Dans le centre, les enfants sont divisés en petits groups sur la base de leurs niveaux d’apprentissage de façon qu’ils peuvent apprendre ensemble avec des enseignants et des éducateurs très préparés. En plus de trois heures chaque jour de classe pour récupérer dans toutes les matières, les enfants suivent aussi autres activités périscolaires comme le sport, la dance et le dessin. Beaucoup d’entre eux dessinent pour la première fois dans leur vie et à travers ce moyen, ils expriment leur souffrance celée.
En plus de l’important soutien dans la reconstruction physique d’appartements et avec l’aide des différentes activités qui vont renaître à Alep, Association Pro Terra Sancta a au cœur l’activité de reconstruction spirituelle et de soutien psychologique aux jeunes générations déchirées par le conflit. Maintenant plus que jamais c’est important intervenir en essayant de recoudre, pour ce qui est possible, les profondes blessures qui affligent ces petits syriens.
Aides-tu les enfants d’Alep !
*Afin de protéger la vie privée des enfants les nomes dans le texte ont été changés