Terra Sancta Museum

SBF Archaelogical Collections du Terra Sancta Museum: préparation et découvertes en attente de l’ouverture

Giacomo Pizzi9 mai 2018

Ceux qui entrent aujourd’hui dans le Couvent de la Flagellation remarqueront un nouveau nom sur certaines portes : SBF Archaelogical Collections. Ce sera le nom de la nouvelle section du Terra Sancta Museum qui, avec son nom, se rattache à la longue tradition des archéologues franciscains du Studium Biblicum Franciscanum qui conservent les précieuses découvertes des fouilles liées aux Lieux Saints.

Alors que les travaux pour l’ouverture de cette nouvelle section de musée continuent, soutenus par ATS pro Terra Sancta, ces dernières semaines la première phase de la préparation des salles s’est conclue. « On s’est assuré le mobilier architectural de certaines zones – explique l’architecte Vincenzo Zuppardo (volontaire d’ATS pro Terra Sancta) -. Tous les éléments assemblés, des portes extérieures, aux châssis, faux plafonds, passerelles sur les citernes, sont en métal « poudré » selon la conception et le goût de l’architecte en chef Tortelli ».

Les travaux ont été réalisés par la société Lamp Arredo Tailored Metal, une société italienne qui s’est distinguée aussi dans la préparation d’autres musées (Bergame, Milan, Crémone, Vérone, etc.) et qui est capable de travailler le métal et le verre de la structure architecturale à la pièce de design. Ainsi, pendant deux semaines, les travailleurs de la société italienne et les travailleurs locaux de la Custodie de Terre Sainte ont travaillé ensemble de manière totalement synergique.

Entrant dans les salles anciennes en pierre, la première salle du musée archéologique a été achevée, ce qui servira d’introduction à une partie consacrée à Hérode. Deux splendides chapiteaux provenant d’Hérodion et du tombeau des Hérodes décorent la salle et un panneau illustrant le contexte historique de la Palestine à l’époque de Jésus.

En outre, lors du nettoyage d’une ancienne citerne, dans la zone traditionnellement appelée « maison d’Hérode« , une croix de maçonnerie a été découverte. « Personne ne la connaissait, et même pas dans les études Père Bellarmino Bagatti – Parmi explique Eugenio Alliata (professeur d’archéologie au Studium Biblicum Franciscanum et directeur du Musée Terra Sancta) -. La curiosité a surgi quand un de nos ouvriers pendant le travail de nettoyage nous a dit qu’il a vu une croix « . Ainsi, le savant franciscain, avec l’architecte en chef du chantier Tortelli et le jeune architecte V. Zuppardo, est descendu dans la citerne de 5 mètres de profondeur c.ca, pour une reconnaissance. « Si toutes les hypothèses sont ouvertes à la datation – dit le cordelier – certainement la découverte d’une croix montre la présence des chrétiens dans cette région probablement entre le quatorzième et seizième sec. Nel Juin 2017, dans le même environnement avait été trouvé deux grandes dalles de l’époque romaine (I-II siècle d. C.), mosaïques de carreaux et une grande colonne de Bethléem en pierre rouge, probablement de l’époque byzantine, utilisés sous le plancher comme couverture d’un réservoir.

Dans la deuxième phase de préparation, on se réalisera les vitrines et les supports des objets.  Les bases des fenêtres seront en pierre locale comme celle qui sera posée sur le sol avec les noms de ceux qui ont contribué et qui contribueront à soutenir le grand projet du Terra Sancta Museum.

Le TSM sera aussi un musée à l’avant-garde au service des érudits et des pèlerins. Alors, en attendant la dernière étape de construction, dit Sara Cibin (chef du projet du TSM): « On va développer une App interactive avec des textes en arabe et en hébreu et avec des approfondissements sur les contenus (anglais-italien). En future elle sera traduite dans plus de langues, afin d’aider les visiteurs. »

Quelques mois avant l’ouverture du nouveau musée, qui sera probablement en juin, les salles anciennes révèlent des nouvelles pièces de l’histoire chrétienne d’un territoire, traditionnellement liée à la condamnation et à la flagellation de Jésus, encore à découvrir et à reconstruire !